Portrait du peintre italien Michel-Ange

De son vrai nom Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, Michel-Ange est un grand peintre italien né à Caprese en Toscane en 1475 dans une région au sud-est de Florence. C’était le fils d’un podestat, un magistrat élu par l’assemblée communale, un statut qui contraignait son père à refuser l’intérêt de Michel-Ange pour le dessin. Pourtant, Michel-Ange persista et fréquenta Domenico Ghirlandaio pour devenir un apprenti de ce grand peintre florentin. Ghirlandaio fut éberlué par le talent singulier de Michel-Ange. Il recommanda son élève auprès de Laurent Médecis, après l’ouverture de son école de sculpture. Michel-Ange ne termina pas ses études jusqu’à la fin. Pendant sa carrière, Michel-Ange a réalisé des peintures et des sculptures de toutes tailles. Ce sont en outre des commandes de grands édifices comme les églises. Il a souvent travaillé pour le Vatican, notamment pour peindre des façades ou créer de grandes fresques, dont celles des papes de l’époque.

LES TABLEAUX CÉLÈBRES DE MICHEL-ANGE

Michel Ange, Madone de Manchester
Michel Ange, Madone de Manchester

Michel-Ange est un artiste polyvalent, l’art de la peinture est un domaine dans lequel il excelle merveilleusement bien. « Le tourment de Saint Antoine » fait partie de ses plus belles réalisations. Conservée au Texas, dans le Kimbell Art Museum, cette peinture sur huile et tempera sur bois illustre un grand personnage de la mythologie chrétienne, Antoine d’Égypte ou Antoine l’Ermite. Antoine aurait vécu en ermite, il aurait souvent été tenté par le diable par les plaisirs terrestres. C’est le père fondateur de l’érémitisme chrétien. On peut citer aussi « Madone de Manchester », une toile réalisée en 1497, mais qui n’est pas achevée par l’artiste. Ce tableau représente en outre La Vierge accompagnée de Jean le Baptiste et de Jésus-Christ.

Michel Ange, Mise au tombeau
Michel Ange, Mise au tombeau

En 1501, Michel-Ange sortira « Mise au tombeau », un tableau qui s’apparente au style occidental. Une peinture qui représentait beaucoup pour les chrétiens de l’époque, car la toile décrit la scène de la mise en tombeau du Christ. Malheureusement, tout comme « Madone de Manchester », il ne terminera pas son œuvre jusqu’à la fin.