La peinture italienne détient une place prépondérante dans l’histoire de l’art. Elle est aussi l’un des plus
anciennes de toutes les peintures du monde, ayant déjà existée depuis la Préhistoire. Au temps des
Étrusques, les œuvres représentaient des jeux funéraires, des danses, des banquets et des rites
funèbres. À l’époque du christianisme, l’art paléochrétien s’émancipa dans l’Italie romaine se
caractérisant par des symboles, des signes destinés à des initiés chrétiens, car l’adhésion à la religion
chrétienne peut entrainer une persécution.
Du Moyen Âge à la pré-Renaissance
Au Moyen Âge, la division de l’Empire romain entraine la naissance de l’Empire byzantin. C’est une
période florissante de l’art byzantin, époque à laquelle l’iconoclasme ou l’art des Icônes s’est
entièrement développé. La pré-Renaissance fait place à la peinture gothique, à la peinture sur panneau
de bois. Giotto et Duccio sont des peintres primitifs qui ont rayonné durant cette époque. Au XIVe siècle
apparurent de nouvelles techniques comme la peinture à l’huile, la gravure, les estampes, le sfumato ou
« contours-flous » ou encore le chiaroscuro ou « clair-obscur ». Cette période marque l’ascension de
grands maîtres artistes comme Léonard de Vinci ou encore Michel-Ange.
Après la Renaissance
Après la renaissance, d’autres styles de peinture se sont développés, à savoir le « maniérisme »
caractérisé par la déformation des personnages, le « baroque italien » caractérisé par une
représentation théâtrale et le « rococo » mettant en scène les femmes sous leur intimité. Plus tard,
d’autres styles ont contribué à l’histoire de la peinture italienne, à savoir le néoclassicisme, le
romantisme, le purisme, le vérisme, le futurisme, le novocento, l’arte povera, le néo-expressionisme.